Le film s’articule autour d’un prêtre (Shiney Ahuja) bien loin du padre traditionnel : il adore les massages aux herbes en caleçon Calvin Klein et fait 100 pompes par jour pour faire gonfler ses biceps. Lorsqu’il accepte d’apprendre à conduire à une jeune infirmière, Rosemary (Seema Rehmani), il sent son désir sexuel s’intensifier. Après lui avoir accidentellement éclaboussé sa robe de boue, il ramène l’héroïne, bouleversée, chez lui, où elle se déshabille et défile en portant la serviette la plus courte de l’univers. Ils cèdent alors à leurs pulsions et font l’amour. Désormais, le prêtre prend l’habitude de passer ses nuits avec elle et ses journées devant le confessionnal, affublé d’une affreuse moustache en guise de déguisement.
Comme Rosemary est méprisée par les autres, qui la considèrent comme une bachalan naari (femme de mauvaise vie), il la marie à un ivrogne (Nitesh Pande) qui connaît leur liaison mais ne s’en offusque pas, car il appartient à l’espèce des « Mere‑pyaar‑ki‑khushi‑mein‑meri‑khushi‑hai » (ma joie réside dans le bonheur de mon amour) (?!). Mais après une rencontre fougueuse avec son mari, elle commence à tomber amoureuse de lui. Cela pousse le prêtre à commettre tous les « péchés », du meurtre au viol.
Chaque personne associée à ce film est un « pécheur » jusqu’au bout, en particulier les scénaristes et Ahuja, qui se montre en totale contradiction avec son nom et ne « brille » absolument pas. Même en accordant aux créateurs du film le bénéfice du doute, à savoir qu’il serait inspiré d’une histoire vraie, on ne peut s’empêcher de remettre en question la logique derrière le comportement lubrique du prêtre et les scènes où il emploie un langage grossier et insultant et agresse brutalement une femme enceinte.