« Thug(s) » : terme qui en Anglais désigne ce que nous appelons ici « tapeur ». À l’origine, les « thugs » étaient des bandits de grand chemin empreints de mysticisme qui pratiquaient parfois des meurtres rituels en étranglant leurs victimes avec une cordelette. Du moins, c’est ce que disaient les Anglais qui à travers la East India Company, avaient conquis à la fin du XVIIIe siècle, la plus grande partie de ce qu’on appelait « les Indes Orientales ». Ces derniers voyaient leur contrôle du territoire remis en question par ces bandes armées constituées de redoutables combattants, disciplinés et bien organisés. En cette année 1795, les plus redoutables sont les thugs menés par le terrible Khudabaksh Azaad qui s’est juré de bouter les envahisseurs hors du sous-continent. Et, il en serait bien capable. Cette situation inquiète terriblement le célèbre John Clive. (Au début, modeste clerc employé par la East India Company, ce dernier a su profiter d’un dramatique concours de circonstances pour s’illustrer en tant que chef de guerre. Puis, avec les gardes de la « …Company » et à travers divers jeux d’alliances, il a conquis une bonne partie du sous-continent pour finalement devenir gouverneur des Indes Orientales au nom de la couronne britannique. Ndl’a : c’est historique). Inquiet devant la montée en puissance de Khudabaksh Azaad, John Clive décide d’infiltrer sa bande par un homme à sa solde qui sera ensuite chargé de le neutraliser. Son choix se porte sur Firangi Mullah, un bandit de petite envergure…
Bonus
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